Il y en a toujours l'un ou l'autre qui se démarque du lot et qui semble bien intéressé par cette petite bête à plume.
Produire de beaux et bons chiots, c'est notre fil conducteur.
REGLEMENT «A» DE LA FCI
(Tous les articles ne sont pas repris, volontairement)
ART. 1
Ces épreuves « ouvertes » ont pour but de mettre en valeur les reproducteurs d'élite qui se seront
signalés par leurs qualités de nez, de style, d'allures, d'endurance, de dispositions à recevoir un
dressage très poussé et donc susceptibles d'engendrer d'autres grands trialers et de nombreux
chiens de chasse de tout premier ordre.
ART. 3
Peuvent prendre part aux concours tous les Spaniels de chasse anglais de race pure inscrits à un
Livre d'Origines reconnus par la FCI.
ART. 15
A moins qu'il ne présente des insuffisances évidentes ou ne commette l’une ou l’autre faute
entraînant l'élimination, chaque chien sera examiné pendant 15 minutes au moins.
En début de parcours, il est accordé une minute de détente pendant laquelle le ou les points pris
seront acquis tandis que les fautes commises n’entraînent pas l’élimination. Quand le chien prendun point sur la fin de la minute, on attendra la fin de l’action avant de sonner la minute. Une
occasion inexploitée pendant la minute ne permettra pas un second tour sous prétexte que le chien
n’aurait pas eu d’autre occasion.
Après le premier tour, les juges auront la faculté de rappeler les chiens aussi souvent et aussi
longtemps qu'ils le jugeront utile.
Pour être pris en compte un « point » doit être complet. C’est à dire que le chien doit :
- avoir démontré avoir pris connaissance de la présence du gibier,
- avoir débusqué le gibier ou être, sans discussion possible, à l’origine de l’envol ou de la fuite de
celui-ci,
- avoir respecté le départ du gibier.
Pour être classé, un chien devra
- avoir été sage à l’envol ou la fuite du gibier et au feu,
- avoir fait un rapport correct en main, lors de l’action de chasse ou, à défaut d’en avoir eu la
possibilité lors d’un rapport à froid.
Les chiens doivent courir autant que possible sur terrain broussailleux, mi-touffu et varié. Faculté est
cependant laissée aux juges de les faire courir aussi sur terrain découvert pour mieux en contrôler le
dressage.
Les juges considéreront essentiellement les aptitudes et les caractéristiques de travail propres à
chaque variété, notamment :
· l'intelligence dans l’exploitation du terrain,
· la quête de juste ampleur en relation à la portée du fusil, la nature du terrain et la
profondeur de la quête en fonction du vent.
· l'allure vive et rapide suivant la variété,
· l'action passionnée et continuelle,
· le contact du chien avec son conducteur,
· le nez à bon vent ou sur la piste,
· la sûreté dans l’exploitation d’une piste et la vitesse d’exécution,
· la sagesse à l'envol ou à la fuite du gibier,
· l’autorité dans le point : ne sera compté comme point que le gibier levé par le chien sans
appui de son conducteur,
· l’indifférence au coup de fusil,
· la promptitude et la précision dans la localisation du point de chute du gibier,
· la persévérance dans la recherche du gibier blessé,
· la rapidité à saisir le gibier mort ou blessé,
· le rapport rapide et avec la dent douce, tant sur terre qu’à l'eau,
· l'endurance aux efforts,
· et surtout le courage au couvert, en particulier au roncier.
Fautes graves entraînant l'élimination
· absence de quête ou manque d'envergure de celle-ci (la quête idéale se situe dans un rayon
correspondant à la portée du fusil),
· manque flagrant d’initiative,
· manque d'action passionnée,
· peur du coup de fusil ou du gibier,
· insuffisance de nez,
· allure non propre à la variété,
· défaut d'obéissance (désobéir, c’est ne pas faire ce qui est commandé)
· chien qui galope sans chasser vraiment,
· faire lever plus d’une fois du gibier au-delà de la portée du fusil,
· aboyer ou gémissements excessifs
· refus de rapport d’un gibier sain, sur terre ou à l'eau,
· rapport avec la dent dure,
· indications non justifiées avec insistance
· passer du gibier qui aurait dû être levé,
· chien arrêté physiquement par son conducteur
· Chien poursuivant le gibier ou ne s’arrêtant pas à la première commande de son
conducteur.
Les chiens doivent être conduits comme ils le sont généralement à la chasse, dirigés préférablement
d'un signe ; le conducteur ne devra faire usage de la voix et du sifflet qu’avec la plus grande
discrétion, les appels trop fréquents, tant à la voix qu'au sifflet, étant comptés comme défaut
d'obéissance.
Le conducteur doit rester en permanence auprès des juges pour en suivre les directives. Les juges
pourront donner des consignes pour le rapport du gibier.
Pour que le chien puisse être classé, il devra avoir travaillé correctement son terrain, avoir pris au
moins un point sur gibier et rapporté toutes les pièces tuées (+ rapport à l’eau, ART. 24).
Un rapport est parfait quand le chien charge immédiatement le gibier, le ramène directement avec
la dent douce et le donne en main à l’ordre du conducteur ; si, au contraire, le conducteur doit intervenir dans la recherche pour faire prendre le vent ou la piste, cela sera interprété comme un
manque d’initiative ou de nez.
· Le chien resté immobile ne sera envoyé au rapport que sur l’ordre des juges.
· Le fait de ne pas rapporter un gibier blessé n'est pas automatiquement éliminatoire si le
chien démontre sa détermination en suivant la piste. Faculté est laissée aux juges d’appeler
un autre chien pour vérifier ; si la pièce est retrouvée, le premier chien sera éliminé. Par
contre, le rapport du gibier blessé pourra, selon sa difficulté, être considéré comme une
note méritoire.
· Le rapport du lièvre est obligatoire pour tous les Spaniels, mais, pour les Cockers, le défaut
de rapport du lièvre ne conduit pas à l'élimination tandis que le rapport exécuté est
considéré comme une note méritoire.
· Si le coup de fusil a abîmé une pièce de gibier au point d’excuser un refus ou un mauvais
rapport, le jury peut décider d’un deuxième essai de rapport avec un gibier frais et sain.
· Happer du gibier qui reste immobile n'est pas une note déméritoire.
Si par manque de temps, de terrain ou de gibier, il n'est pas possible d'effectuer un rapport à chaud,
on aura recours à un rapport à froid en action de chasse :
· dans la mesure du possible, on n’emploiera que des pièces de gibier qui n’ont pas été saisies
par d’autres chiens.
· le gibier est placé sur le terrain, hors de la vue du chien, à environ 20 ou 30 mètres de celuici.
· le terrain est alors travaillé comme en action normale de chasse et, après un tir, le chien est
envoyé au rapport.
ART. 24
Pour briguer une récompense en field trial à CACIT, il faut avoir effectué un rapport à l’eau.
Comme nombre de concours se déroulent en période de gel, chaque pays organisera des tests de
rapport à l'eau durant la saison de chasse qui s'étend d’août à mars, de préférence lors d'une
épreuve en début de saison ; les tests réussis à une autre époque de l'année sont sans valeur.
Un rapport à l’eau pourra être imposé lors de la Coupe d’Europe et des coupes nationales quand les
conditions météorologiques le permettent.
Le test de rapport à l'eau sera jugé par deux juges habilités à juger les fields trials à CACIT pour
Spaniels ; ils veilleront à mettre tous les chiens dans les mêmes conditions :
· le rapport se fera sur canard fraîchement tué
· l’oiseau sera lancé par une même personne pour tous les chiens
· un coup de fusil sera tiré au lancé du gibier, le conducteur se tenant à côté du chien sans lui
barrer physiquement le chemin d’aucune manière que ce soit.
· Le canard devra tomber entre 7 et 10 mètres du bord (en cas de rapport en rivière, il sera
lancé suffisamment en amont afin de passer à portée devant chien)
· le chien ne pourra pas aller à l'eau avant l’autorisation des juges.
· l'entrée à l'eau se fera par une berge en pente douce n'obligeant pas le chien à sauter ou
plonger
· le rapport se fera en eau profonde obligeant le chien à nager sur une distance de plusieurs
mètres
· pendant une minute au maximum, le conducteur pourra, par la parole uniquement,
encourager son chien à entrer dans l'eau
ART. 25
Pour être classé dans les prix, aucune faute grave ne peut avoir été commise.
Pour obtenir le CACIT, le chien doit avoir accompli une présentation impeccable et de premier ordre,
sans aucune faute.
Le CQN (Certificat de Qualités Naturelles) peut être attribué aux chiens démontrant d'excellentes
qualités naturelles (y compris le rapport), ayant pris un bon point et qui n'ont pas été classés par
faute de dressage.
Les juges baseront leur classement sur la qualité des points plus que sur le nombre de points pris, en
tenant compte du style de la variété et des autres qualités naturelles inhérentes à celle-ci.